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Affichage des messages du mars, 2014

La solitude nécessaire

Cette dernière fin de semaine j'ai décidé de prendre du temps pour moi.  Pas d'activités à tous les jours, faire que des choses que j'aime (à part mon ménage bien sûr).  Je me suis autorisé une sortie au cinéma avec un ami.  Le reste de la fin de semaine, je l'ai passé dans le confort de mon appartement afin de recharger mes batteries. Cette solitude planifiée était nécessaire pour mon équilibre.  J'avais accumulé de la fatigue au cours des dernières semaines et j'avais besoin de prendre du repos et ce devait se faire dans la solitude. La plupart des gens ont une sainte horreur de la solitude.  Je me souviens du temps où j'étais mariée et que moi et mon ex avions pitié d'un ami célibataire qui retournait seul chez lui à la fin de la soirée:  «Pauvre lui, il retourne seul à la maison», nous disions-nous. Pourtant, depuis que je vis seule, je ne trouve pas que je fais pitié du tout.  Au contraire, je suis bien.  Lorsque je me suis séparée il y a q

Le menteur

Il est maintenant venu le temps de vous parler du menteur.  Cet être qui n'a aucune confiance en lui et qui a peine à assumer ses actes, quoiqu'il en dise.  Nous sommes dans une société où le mensonge est valorisé et où la vérité a peu ou pas sa place.  Que doit-on faire de cette incohérence?  Y a-t-il une place pour l'être vrai et authentique dans cette société? Je dois d'abord vous avouer quelque chose. Je suis la pire des menteuses.  En fait, je l'étais, il y a quelques années. Pourquoi je l'étais?  Je me mentais à moi-même sur ce que j'étais.  Je m'étais inventé un personnage et j'y croyais.  Par le fait même, je mentais aux autres.  Bien sûr, c'était inconscient.  C'était ma façon à moi de m'adapter à la société.  Pourtant, je prônais la vérité.  Je n'étais pas consciente de la fausse vie dans laquelle je vivais.  Je n'étais pas consciente que je jouais un personnage. Ce personnage, je le jouais tellement bien que j'y c

Rêve et réalité

Lorsque l'on est enfant, toute notre existence consiste à rêver.  On imagine ce que l'on sera plus tard, le métier que l'on pratiquera, si l'on se mariera, ou pas, si l'on aura des enfants.  Toute la vie d'un enfant tourne autour du rêve de devenir un jour un adulte responsable et dans la norme.  Même les jeux d'enfants tournent autour de ce fantasme de devenir un adulte sain d'esprit.  Mais qu'advient-il lorsque l'on devient adulte?  Devient-on ce que l'on avait prévu enfant?  Il y a bien des facteurs qui rentrent en ligne de compte, des choses que l'on avait pas prévu. Premièrement, le métier que l'on pratique dans la vie peut-être,ou pas,ce que l'on avait prévu.  Pour moi, c'était assez difficile à prévoir car je crois que j'ai voulu faire tous les métiers, à part peut-être mécanicienne, pompière ou encore plombière. Par contre, le rêve de me marier et d'avoir des enfants s'est concrétisé.  J'ai été marié
Pour le 100e anniversaire de Marguerite Duras, je sens le besoin de parler de ces femmes-écrivains qui ont ouvert la voie du féminisme. J'admire bon nombre d'entres-elles.  Même si leurs vies ont été plus que parsemées d'embûches, elles ont toute leur vie recherché la recette du bonheur... et de l'amour, sans jamais avoir de réponses à leurs questions.  Malgré tout, elles n'ont pas cessé de se questionner et d'apporter la touche reliée à leur âge et leurs expérience. Parmi celle que j'admire en plus de Marguerite Duras, Anaïs Nin, Françoise Sagan, Simone de Beauvoir, Doris Lessing. Ces femmes sont pour moi des féministes.  Le féminisme n'est pas pour moi une question de condition, d'équité, etc.  Ce n'est pas le désir de faire comme les hommes mais plutôt de se respecter en tant que femme. Selon moi, la femme est l'égal de l'homme, bien-sûr, mais elle est femme. Ce que j'entends par là c'est que l'homme et la femme sont de

Quand on a trop de 25 cents pour faire son lavage!

Faire son lavage est chose compliquée en 2014.  Bien-sûr, je parle du lavage affectif.  Celui qu'on est sensé faire après une rupture.  J'appuie ici sur le terme sensé car j'avoue que je ne fais pas mon lavage ces temps-ci.  En ce moment je devrais me morfondre, réfléchir, me demander ce que je veux dans la vie.  Ceci dit, je ne me demande plus ce que je veux car c'est inutile.  Il arrive des opportunités, on les prend ou on les prend pas.  Le problème c'est que les opportunités arrivent vite des fois.  Let's go, on les prend pareils.  On y va et on verra. Vous l'aurez deviné, je ne suis plus avec mon sugar.  Désolé à qui de droit pour le terme mais c'est ça pareil.  Donc, donc...je fais quoi maintenant?  Je vole, je m'étourdie et je m'amuse.  Ça c'est quand j'ai le temps car le travail m'en prend beaucoup.  Bon ok.  Est-ce que c'est correct de ne pas se morfondre?  Moi je trouve que oui car je n'en voie pas l'utilité ré

Amant, ami, amour.

Lorsque l'on rencontre une personne, il est difficile de connaître tout de suite la catégorie dans laquelle on doit la placer.  Souvent, je me trompe.  Des fois c'est clair.  Lui, je veux être son ami.  Par contre, lorsqu'il y a du désir, ça se complique.  Il faut déterminer premièrement ce que l'on souhaite, ce que l'on veut ou pas avec cette personne et ce qui est possible.  Des fois le désir me perturbe tellement que j'ai de la difficulté à reconnaître s'il y a des sentiments réels ou seulement du désir.  Des fois les deux se côtoient, des fois pas.  Des fois on sait. Des fois on ne sait pas mais on voudrait bien savoir. Émotions ou sentiments.  Jusqu'à je débute des thérapies, je confondais les deux.  J'ai fini par comprendre qu'un sentiment est plus stable et durable alors qu'une émotion est plus forte et passagère.  Les adolescents confondent les deux.  Le premier amour est toujours celui qui durera toujours.  Et ils sont bien contrar

Mon blogue-réalité: La beauté de la vie

Mon blogue-réalité: La beauté de la vie : Je viens de voir le film La grande beauté de Paolo Sorrentino. Un film fabuleux. À la sortie du cinéma, je me suis questionné sur la beauté...

La beauté de la vie

Je viens de voir le film La grande beauté de Paolo Sorrentino. Un film fabuleux. À la sortie du cinéma, je me suis questionné sur la beauté de la vie.  On a toujours tendance à regarder ce qui est laid mais le beau existe et on doit s'arrêter pour le contempler. Bien sûr, lorsque l'on pense à la beauté on s'imagine une image.  Mais la beauté en soi est toute autre.  La beauté fait partie de nous, elle est en nous.  Lorsque je rencontre une personne qui me montre une petite partie de soi, je me sens toujours privilégiée.  Il y a de la beauté dans l'être humain.  Ce qu'une personne t'offre d'elle est un cadeau.  Elle peut offrir quelque chose en cinq minutes dans le cadre d'une conversation inoffensive mais qui fera réfléchir et remettra en questions notre comportement, nos pensées, nos actions, ou tout simplement, notre façon de dire les choses. Y a-t-il plus beau cadeau que la rencontre d'un nouveau petit bébé qui grandira et qui à trois ans dir