L'inquiétude parentale

Tous les parents vont me comprendre, on ne cesse de s'inquiéter pour nos enfants.  Moi qui suis une inquiète naturelle, ne voyant mes enfants qu'une fin de semaine sur deux, j'avoue que l'inquiétude me ronge.  Dès qu'un problème se règle, il me semble qu'il y en a aussitôt un autre que je vois apparaître à l'horizon.  C'est sûr qu'avoir trois enfants ce n'est pas de tout repos.  J'ai une anxieuse, un qui a une trop grande confiance en lui qui a du mal à écouter l'autorité, et...une élève modèle.  Bien sûr, vous comprendrez que je ne m'inquiète pas beaucoup pour ma dernière.  Tout va toujours bien et...dans tout.  Elle fait toujours tout ce qui lui est demandé et est toujours de bonne humeur.  C'est pas ce que j'appelle une enfant difficile.  Non en fait, mon inquiétude oscille entre ma plus vieille et mon deuxième.  En fait, ce qui m'inquiète le plus c'est le bonheur de ceux-ci.  Je souhaite qu'ils soient heureux.  Mais l'adolescence qui pointe le bout de son nez amène son  lot d'inquiétudes.  Heureusement, je suis proche de mes enfants et ils se confient lorsque quelque chose ne va pas.  Ce qui me rassure.  Mais en même temps, des fois, malgré mon expérience, je n'ai pas toujours les mots pour les rassurer.  Des fois, ça ne marche tout simplement pas.  Par contre, lorsque je sens qu'un de mes enfants s'apaise et qu'il devient heureux dans son environnement, ça me rassure et ça me rend heureuse. 


L'inquiétude que je vis, augmente mon bonheur d'être mère.  Ça me fait plaisir de les aider à grandir et de les aider à vivre des nouvelles étapes, à apprendre à vivre avec les aléas de la vie.  J'aime les voir évoluer.  Chaque petit problème que chacun d'eux vit me rapproche d'eux.  Intensifie notre relation.  Comme à l'inverse, j'ai vécu et je vis toujours avec mes parents.  De comprendre ce qu'ils pensent, comment ils réagissent dans telle ou telle situation me rend fière d'eux.  Je découvre de nouvelles choses sur eux et j'aime ça.


Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises façons d'être parents.  Chacun fait ce qu'il peut avec les expériences qu'il a acquit.  L'important c'est de faire de notre mieux pour les guider dans la bonne direction.


Et pour ma petite de 7 ans, j'ai amplement le temps pour commencer à m'inquiéter...mais ça ne presse pas.

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