Quand on a trop de 25 cents pour faire son lavage!

Faire son lavage est chose compliquée en 2014.  Bien-sûr, je parle du lavage affectif.  Celui qu'on est sensé faire après une rupture.  J'appuie ici sur le terme sensé car j'avoue que je ne fais pas mon lavage ces temps-ci.  En ce moment je devrais me morfondre, réfléchir, me demander ce que je veux dans la vie.  Ceci dit, je ne me demande plus ce que je veux car c'est inutile.  Il arrive des opportunités, on les prend ou on les prend pas.  Le problème c'est que les opportunités arrivent vite des fois.  Let's go, on les prend pareils.  On y va et on verra.
Vous l'aurez deviné, je ne suis plus avec mon sugar.  Désolé à qui de droit pour le terme mais c'est ça pareil.  Donc, donc...je fais quoi maintenant?  Je vole, je m'étourdie et je m'amuse.  Ça c'est quand j'ai le temps car le travail m'en prend beaucoup.  Bon ok.  Est-ce que c'est correct de ne pas se morfondre?  Moi je trouve que oui car je n'en voie pas l'utilité réelle.  Par contre, tripper vraiment avec quelqu'un c'est autre chose.  Bien-sûr, c'est le genre de chose qu'on ne prévoit pas vraiment.  Mais le problème c'est que, ouf... je ne sais pas ce que je veux... Ok, je viens de dire que ça n'a pas d'importance, on laisse aller, on verra bien.  J'ai jamais été capable de faire ça.  Là ça l'air que oui.  Je laisse aller.  On verra bien.  Ok.  Good.


Faut-il que je fasse mon lavage pareil?  J'en sens pas vraiment le besoin.  Pour une fois dans ma vie, et pour ceux qui me connaisse savent que ça tient du miracle, je n'ai aucune envie de contrôle, ni sur ma vie, ni sur les évènements.  Ça, je pense que c'est une amélioration.  Aussi, le fait que je mette mon travail au centre de ma vie, je crois que ça accroît mon désir de laisser aller.  Si je ne savais que faire de mes journées, j'imagine que j'aurais de la difficulté à lâcher prise.  Là, j'y parviens aisément.
Je crois personnellement que je m'améliore car je ne suis plus victime des évènements.  Sans les contrôler, j'en tire le meilleur parti.  J'avoue que j'aime vivre de façon détachée, seconde après seconde, minute après minute.  Hier c'était bien, demain, on verra.  J'ai beaucoup trop de 25 cents pour faire mon lavage, ça ne rentre pas dans la machine.  Est-ce nécessaire?  J'ai l'impression que c'est une question de besoin.  En ce moment je n'en sens pas le besoin.  Le futur ne m'inquiète plus.  Je n'oublie pas le passé, j'en suis extrêmement reconnaissante, mais là j'ai le goût d'avancer.  J'ai le goût de partir sur un no where.  Sans savoir si je me retrouverai aux BC ou au Mexique.  J'ai le goût de vivre sans avoir d'attente.  J'ai le goût de respirer de l'air frais.  Voilà!

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