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Affichage des messages du 2014

L'isolement

Je dois l'avouer, l'isolement physique est pour moi une contrainte que j'aie encore de la difficulté à accepter.  Je dis encore car je voudrais bien un jour me sentir libre même avec des contraintes.  L'isolement ne devrait pas être une atteinte à ma liberté.  La liberté est quelque chose que l'on acquière, qui est en soi et que personne ne peut nous enlever.  C'est la liberté d'esprit.  Par contre, dans la réalité, lorsque l'on nous impose des contraintes, on se sent prisonnier.  Mais lorsque l'on s'isole de plein gré, on se sent libre.  Pourquoi?  Parce qu'on l'a choisi, et qu'il y a personne qui nous empêche de boire notre tasse de café caféïnée ou notre énième cigarette.  Lorsque ça ne relève pas de notre choix, même les choses les plus anodines deviennent importantes; prendre sa douche, manger, écouter de la musique qui nous plaît, les choses acquises de notre vie de tous les jours.  Ce que j'aurais envie, c'est de me sen

Ma vie

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Il y a, dans la vie,  les rêves que l'on a, les souhaits, les espérances, les projets et la vie que l'on souhaite avoir.  Puis vient la réalité.  Ce que l'on souhaitait, les projets que l'on avait, ne tiennent plus parce que nombres d'imprévus sont arrivés et ces imprévus ont changé la donne.  La vie n'est pas celle que l'on souhaitait...mais....d'autres projets naissent. La vie prend soudain un autre sens.  On voit les choses avec un autre regard.  La vie n'est pas plus belle mais pas moins non plus; elle est différente.  Et c'est là que notre vision change.  Notre regard sur la vie diffère.  Les choses qui nous semblaient importantes, le sont moins.  D'autres choses le sont tout autant; mais on les voit différemment; on se les approprie et on les adapte à notre réalité. C'est ce qui m'arrive.  La vie qui s'impose à moi, est loin de celle que j'espérais.  J'ai essayé de faire comme mes parents, de donner à mes enfant

Le nombriliste

Aujourd'hui je jette mon dévolu à tous les nombrilistes de ce monde.  À ceux qui s'aiment tellement qui sont incapables d'agir pour autres choses que pour leurs simples intérêts.  À certains de mes amis à qui j'ai envie de dire; « Réveilles-toi batinse, tu vas te retrouver seul dans vie.»  Non je ne pointe personne du doigt.  Oui, j'ai quelques noms en tête...des amis...que j'aime bien et que je souhaite leur bien.  Il y a ceux qui le savent et qui travaillent là-dessus...et il y a les autres...ceux qui ne s'aperçoivent pas que leur comportement frise le délire car il est composé de mensonge.  Et les mensonges ne sont pas des fondations très solides pour un être humain...ça risque de s'écrouler facilement et rapidement. Tout d'abord le mot nombriliste a été choisi minutieusement.  Pourquoi j'ai choisi ce terme plutôt qu'un autre, parce qu'il évoque exactement le point que je veux développer.  La personne qui pense à elle au point de me

Vivre

Après une fin de semaine de solitude voulue, comme je les aime tant, je me suis demandé si c'était ça vivre, faire ce que l'on veut quand ça nous chante.  Mes mois de congés de maladie répondent non car il y a de la souffrance à ne pas être occupé.  Si je n'avais pas les semaines que j'aie, j'aurais probablement trouvé ma fin de semaine de ménage et lecture bien emmerdante.  Enfin un ouf dans ma vie qui va trop vite.  Mais j'ai de la difficulté à expliquer ce qu'est de vivre.  Ce sont des choses différentes pour chacun d'entres nous.  pour certains c'est un évènement dans leur bar préféré, un souper avec leur amoureux pour d'autres... Quand j'étais petite mon père me disait que vivre c'était ce que l'on fait en-dehors du travail.  Dans son cas, passer du temps en famille, pour notre plus grand bonheur.  J'adhère un peu dans ce sens car les seuls souvenirs que j'aie sur mon téléphone sont des moments passé avec mes enfants 

Le fou malheureux

9 AM - Je suis dans l'autobus, assise bien tranquille, regardant simultanément le paysage et mon téléphone (je suis honnête), quand un fou malheureux serpente l'autobus se cherchant un endroit où s'asseoir.  Il me demande s'il peut s'installer à côté de moi .  Je prends mon gros sac, que je laisse toujours sur le banc a côté de moi (je suis encore honnête), et lui permet de s'asseoir.  Il a une odeur nauséabonde comme une personne qui ne s'est pas lavé de la semaine, juste cela rend inconfortable.  De plein gré, il me demande si je veux être son ami.  En l'espace d'un instant je me suis retrouvée dans un autre univers.  Un univers étrange où l'enfance et l'âge adulte sont doucement entremêlées mais qui n'a rien à voir avec l'adolescence.  En l'espace de quelques minutes nous avons discuté de l'amitié, du bonheur et de la liberté de l'été, du deuil, de Dieu...et voilà, il débarque et la conversation s'est terminée.

Deux intellectuels...et une pas pantoute,

Avoir des enfants est la plus belle et plus enrichissante chose au monde.  On ne sait pas ce qu'ils deviendront, ni ce qu'ils feront mais on leur donne le meilleur de nous même.  Avec les années, je vois les personnalités de chacun de mes enfants se dessiner.  Ma plus grande me ressemble énormément, et pas juste physiquement.  Elle s'intéresse à tout, lis tout ce qui lui tombe sous la main et me donne des complexes lorsqu'elle me parle d'un sujet que je ne connais ni d'Ève, ni d'Adam.  Mon garçon c'est un peu la même chose mais s'intéresse d'avantage à la lecture documentaire.  Il s'intéresse aussi à tout les sujets et nous arrive toujours avec de nouvelles informations qu'il a appris soit dans les livres, les magazines ou à l'école.  Et il y a ma petite dernière.  J'ai toujours cru que je ne lui avais pas accordé assez de temps pour lui parler de tel ou tel sujet afin de développer sa curiosité et qu'elle finisse par aller el

La femme voilée et moi.

Bien que je sois une femme d'opinion, je ne peut pas dire que je sois certaine de moi lorsque je dis que je sois contre les femmes voilées.  Cela veut dire quoi?  Que je sois contre des femmes?  Je ne peux, en toute bonne conscience, être contre des femmes pour la seule et unique raison qu'elles croient en leur religion.  Oui, oui, je sais, je sais, elle sont obligé de se cacher ainsi.  Mais je me pose cette simple question; la femme québécoise est libre depuis combien de temps?  À ce que je sache ça ne fait pas des siècles.  Même que l'équité salariale n'est pas encore bien instaurée; je me demande dans combien de décennies ce le sera mais bon.  Donc, si je reviens à la musulmane voilée, pouvons-nous vraiment exiger d'elle qu'elle se révolte et se libère du jour au lendemain?  Il y a de cela trois générations, les femmes du Québec ne travaillaient pas et mettait un enfant au monde chaque année.  Est-ce que tout a changé du jour au lendemain?  Bien sûr que non!
Quelle chose bizarre qu'est la rencontre d'une nouvelle personne.  Quelle est la première chose à dire?  La première question à poser.  Le premier sujet à aborder.  C'est vraiment bizarroïde.  Et pourtant, lorsque la rencontre se poursuit en connaissance, le naturel vient au galop et on voit si la personne est intéressante ou pas.  Et ici je ne parle pas de rencontres amoureuses nécessairement mais de rencontres en général.  Parce qu'au départ, on ne sait pas ce que l'on va ou ne pas vivre avec cette nouvelle personne.  C'est le mystère.  Des fois, les personnes de qui on a un préjugé vont devenir de grands amis pour nous.  D'autres fois, des personnes que l'on croit intéressantes s'avèrent à ne pas l'être du tout. Mais pourquoi rencontres-t-on autant de gens dans notre vie?  Où est la nécessité?  Pourquoi sommes-nous toujours curieux de rencontrer des gens nouveaux puisque très peu d'entre eux auront de l'importance dans notre vie? E

Le Québec en 2014

Ceux qui me connaissent personnellement ont dû se demander pourquoi, malgré la campagne électorale, je n'ai pas parlé de politique.  C'est simple, je n'avais rien à dire à ce sujet.  La passion n'était pas au rendez-vous et les résultats ne m'ont pas surprise.  Maintenant que c'est chose du passé et que nous sommes dans l'attente de voir comment le nouveau gouvernement va se débrouiller, je m'interroge.  Que connais-je de mon peuple?  J'avoue que je suis un peu confuse.  Le Québec a beaucoup changé depuis 30 ans.  Dans les années 80, le peuple québécois essayait de se libérer et de se distinguer du Canada Anglais.  La culture et la langue faisait parti des principaux enjeux.  Aujourd'hui, les souverainistes sont vu comme des attardés qui se ferment aux autres cultures bien présentes dans le Québec d'aujourd'hui.  La charte des valeurs québécoises n'a pas contribué à changer cette image.  Contrairement aux années 80, les immigrants f

La solitude nécessaire

Cette dernière fin de semaine j'ai décidé de prendre du temps pour moi.  Pas d'activités à tous les jours, faire que des choses que j'aime (à part mon ménage bien sûr).  Je me suis autorisé une sortie au cinéma avec un ami.  Le reste de la fin de semaine, je l'ai passé dans le confort de mon appartement afin de recharger mes batteries. Cette solitude planifiée était nécessaire pour mon équilibre.  J'avais accumulé de la fatigue au cours des dernières semaines et j'avais besoin de prendre du repos et ce devait se faire dans la solitude. La plupart des gens ont une sainte horreur de la solitude.  Je me souviens du temps où j'étais mariée et que moi et mon ex avions pitié d'un ami célibataire qui retournait seul chez lui à la fin de la soirée:  «Pauvre lui, il retourne seul à la maison», nous disions-nous. Pourtant, depuis que je vis seule, je ne trouve pas que je fais pitié du tout.  Au contraire, je suis bien.  Lorsque je me suis séparée il y a q

Le menteur

Il est maintenant venu le temps de vous parler du menteur.  Cet être qui n'a aucune confiance en lui et qui a peine à assumer ses actes, quoiqu'il en dise.  Nous sommes dans une société où le mensonge est valorisé et où la vérité a peu ou pas sa place.  Que doit-on faire de cette incohérence?  Y a-t-il une place pour l'être vrai et authentique dans cette société? Je dois d'abord vous avouer quelque chose. Je suis la pire des menteuses.  En fait, je l'étais, il y a quelques années. Pourquoi je l'étais?  Je me mentais à moi-même sur ce que j'étais.  Je m'étais inventé un personnage et j'y croyais.  Par le fait même, je mentais aux autres.  Bien sûr, c'était inconscient.  C'était ma façon à moi de m'adapter à la société.  Pourtant, je prônais la vérité.  Je n'étais pas consciente de la fausse vie dans laquelle je vivais.  Je n'étais pas consciente que je jouais un personnage. Ce personnage, je le jouais tellement bien que j'y c

Rêve et réalité

Lorsque l'on est enfant, toute notre existence consiste à rêver.  On imagine ce que l'on sera plus tard, le métier que l'on pratiquera, si l'on se mariera, ou pas, si l'on aura des enfants.  Toute la vie d'un enfant tourne autour du rêve de devenir un jour un adulte responsable et dans la norme.  Même les jeux d'enfants tournent autour de ce fantasme de devenir un adulte sain d'esprit.  Mais qu'advient-il lorsque l'on devient adulte?  Devient-on ce que l'on avait prévu enfant?  Il y a bien des facteurs qui rentrent en ligne de compte, des choses que l'on avait pas prévu. Premièrement, le métier que l'on pratique dans la vie peut-être,ou pas,ce que l'on avait prévu.  Pour moi, c'était assez difficile à prévoir car je crois que j'ai voulu faire tous les métiers, à part peut-être mécanicienne, pompière ou encore plombière. Par contre, le rêve de me marier et d'avoir des enfants s'est concrétisé.  J'ai été marié
Pour le 100e anniversaire de Marguerite Duras, je sens le besoin de parler de ces femmes-écrivains qui ont ouvert la voie du féminisme. J'admire bon nombre d'entres-elles.  Même si leurs vies ont été plus que parsemées d'embûches, elles ont toute leur vie recherché la recette du bonheur... et de l'amour, sans jamais avoir de réponses à leurs questions.  Malgré tout, elles n'ont pas cessé de se questionner et d'apporter la touche reliée à leur âge et leurs expérience. Parmi celle que j'admire en plus de Marguerite Duras, Anaïs Nin, Françoise Sagan, Simone de Beauvoir, Doris Lessing. Ces femmes sont pour moi des féministes.  Le féminisme n'est pas pour moi une question de condition, d'équité, etc.  Ce n'est pas le désir de faire comme les hommes mais plutôt de se respecter en tant que femme. Selon moi, la femme est l'égal de l'homme, bien-sûr, mais elle est femme. Ce que j'entends par là c'est que l'homme et la femme sont de

Quand on a trop de 25 cents pour faire son lavage!

Faire son lavage est chose compliquée en 2014.  Bien-sûr, je parle du lavage affectif.  Celui qu'on est sensé faire après une rupture.  J'appuie ici sur le terme sensé car j'avoue que je ne fais pas mon lavage ces temps-ci.  En ce moment je devrais me morfondre, réfléchir, me demander ce que je veux dans la vie.  Ceci dit, je ne me demande plus ce que je veux car c'est inutile.  Il arrive des opportunités, on les prend ou on les prend pas.  Le problème c'est que les opportunités arrivent vite des fois.  Let's go, on les prend pareils.  On y va et on verra. Vous l'aurez deviné, je ne suis plus avec mon sugar.  Désolé à qui de droit pour le terme mais c'est ça pareil.  Donc, donc...je fais quoi maintenant?  Je vole, je m'étourdie et je m'amuse.  Ça c'est quand j'ai le temps car le travail m'en prend beaucoup.  Bon ok.  Est-ce que c'est correct de ne pas se morfondre?  Moi je trouve que oui car je n'en voie pas l'utilité ré

Amant, ami, amour.

Lorsque l'on rencontre une personne, il est difficile de connaître tout de suite la catégorie dans laquelle on doit la placer.  Souvent, je me trompe.  Des fois c'est clair.  Lui, je veux être son ami.  Par contre, lorsqu'il y a du désir, ça se complique.  Il faut déterminer premièrement ce que l'on souhaite, ce que l'on veut ou pas avec cette personne et ce qui est possible.  Des fois le désir me perturbe tellement que j'ai de la difficulté à reconnaître s'il y a des sentiments réels ou seulement du désir.  Des fois les deux se côtoient, des fois pas.  Des fois on sait. Des fois on ne sait pas mais on voudrait bien savoir. Émotions ou sentiments.  Jusqu'à je débute des thérapies, je confondais les deux.  J'ai fini par comprendre qu'un sentiment est plus stable et durable alors qu'une émotion est plus forte et passagère.  Les adolescents confondent les deux.  Le premier amour est toujours celui qui durera toujours.  Et ils sont bien contrar

Mon blogue-réalité: La beauté de la vie

Mon blogue-réalité: La beauté de la vie : Je viens de voir le film La grande beauté de Paolo Sorrentino. Un film fabuleux. À la sortie du cinéma, je me suis questionné sur la beauté...

La beauté de la vie

Je viens de voir le film La grande beauté de Paolo Sorrentino. Un film fabuleux. À la sortie du cinéma, je me suis questionné sur la beauté de la vie.  On a toujours tendance à regarder ce qui est laid mais le beau existe et on doit s'arrêter pour le contempler. Bien sûr, lorsque l'on pense à la beauté on s'imagine une image.  Mais la beauté en soi est toute autre.  La beauté fait partie de nous, elle est en nous.  Lorsque je rencontre une personne qui me montre une petite partie de soi, je me sens toujours privilégiée.  Il y a de la beauté dans l'être humain.  Ce qu'une personne t'offre d'elle est un cadeau.  Elle peut offrir quelque chose en cinq minutes dans le cadre d'une conversation inoffensive mais qui fera réfléchir et remettra en questions notre comportement, nos pensées, nos actions, ou tout simplement, notre façon de dire les choses. Y a-t-il plus beau cadeau que la rencontre d'un nouveau petit bébé qui grandira et qui à trois ans dir